Ces jeunes spationautes ont uni leurs instruments en mars de l’année 2024, dans le but de participer au tremplin rock en seine. D’influence rock, funk et soul, Sanaza tentera de vous faire voyager jusque sur leur planète.
Le groupe a d’abord commencé par des reprises auxquelles ils apportaient leur propre touche, pour ensuite faire leurs propres compositions. Le quintette met un point d’honneur sur l’interaction entre le public et la scène, et cherchera à vous amener dans leur univers.
Partez en voyage spatial et laissez-vous transporter par les sons psychédéliques de leur synthé, la clarté de leur guitare, le groove de l’alliance basse batterie et l’hypnotisme du chant. Préparez-vous au décollage, Attention ! Il est possible de ne jamais rentrer sur Terre…
Rencontre.
Quel est votre état d’esprit avant d’aller jouer ?
On est très impatient, pour tout déchirer. On est forcément un peu impressionné car on n’a jamais joué dans un truc aussi énorme.
Racontez moi l’origine du groupe, votre rencontre, le projet.
Matthieu : De base, avec Margot, on jouait ensemble, du piano-voix. On voulait créer un groupe ensemble et c’est Première Scène qui nous a motivé à le faire. On a cherché des potes. Tom, le bassiste est un ami de Margot. Hugo, le guitariste, c’est un ami à moi de lycée et Johan est un pote commun à Margot et moi du conservatoire.
Pour le moment, vous êtes encore amateurs, vous comptez vous professionnaliser ?
On voudrait totalement. On veut aller le plus loin avec ce groupe. Pour le moment, on aimerait créer une association pour s’inscrire à la SACEM, faire de plus en plus de concerts, des sessions studios et faire nos premiers singles et EP.
Musicalement, comment vous vous présenteriez ?
C’est une constante évolution. Musicalement, on est ouvert. En cinq mois (depuis la création du groupe, ndlr.), on évolue beaucoup. Pour le moment on a cinq titres, du mélange de funk, de rock et de soul.
La présentation qui est faite de vous parle de « spationaute », de « décollage ». Ça vient d’où ?
Notre intro de concert, fondée sur des sons planants, parle d’un décollage de fusée, avec des synthés. On a décidé de pousser le délire au bout. Des costumes en référence à l’espace, du maquillage aussi. Le concert est lié au spatial et à notre planète, c’est-à-dire notre univers.
Elle ressemble à quoi votre planète ?
(Ils sortent un sticker avec une planète affublée du nom du groupe dessus) Elle est bleue, atypique, organique, mouvante. Elle est faite de sons, de textures, de sensations qu’on peut sentir dans la musique.
Et est-ce qu’elle sent bon ou la transpiration ?
Elle pue le gospel ! (rires)
Propos recueillis par Alexandre Mathis
Crédits photos : Zélie Noreda